Après de nombreuses hésitations et incertitudes, les Albrans abordent enfin un sujet qui leur est cher… Le piégeage.
N’en déplaise à certains, ce sujet ne restera pas tabou.
Par principe, le piégeur est un homme discret qui ne veut qu’on parle de lui, qui arpente les espaces naturels et consacre son temps libre à la gestion du biotope. Il est taxé de tous les noms d’oiseaux, notre piégeur et pourtant les citadins commencent même à faire appel à lui en de nombreuses occasions.
Le sujet est si vaste que nous commencerons par des actualités, par des faits et événements locaux, insignifiants pour certains mais qui ne sont que la reconnaissance d’un statut. Nous vous épargnerons les longs articles. Nous leur préférons de courts articles de temps à autre qui résumeront l’actualité. Nous vous ferons découvrir aussi quelques espèces dites « nuisibles »
DEFINITION
Dans les dictionnaires la définition est simple. Un piégeur est celui qui prend des animaux avec des piéges… Les synonymes sont braconnier, laceur, colleteur, fileteur Triste définition et raccourci typique : le piégeur est donc un braconnier qui use de ses autorisations pour tuer les braves petits animaux innocents. C’est aussi bien souvent un assassin pour certains.
EN PRATIQUE
Pour devenir piégeur agrée, trois jours de formation intensive sanctionnées par un contrôle de connaissances sont un minimum imposé. Mieux vaut arriver en connaissant la théorie, faute de quoi, la réussite ne sera pas facile. Connaissance des animaux, de la sécurité, des piéges utilisés et d’une quantité d’apprentissages techniques sont au programme. Des règles d’hygiène sont aussi dispensées par les agents de la Fédération dans la mesure où les maladies de zoonoses sont de véritables fléaux, mais nous y reviendrons.
Annuellement, avant le 30 juin chaque piégeur doit présenter son relevé d’activités journalier avec le nombre de prises à la mairie de sa zone de piégeage et le retourner, accompagné de la signature du maire, faute de quoi l’agrément est suspendu.
Les contraintes annuelles sont draconiennes et le laxisme n’a pas sa place dans cette occupation reconnue d’utilité publique.
Voilà, le sujet est posé : deuxième volet dans quelques jours.