ROGER NOTRE GARDE NOUS ALERTE SUR LE CONTENU DE LA PRESSE PAPIER ET INTERNET ET CERTAINS COMMENTAIRES EMANANT DES VOIES NAVINABLES ET DE LA PRESSE LOCALE.
Nous le remercions de fournir à tous des connaissances supplémentaires . Nous sommes très sensibles à ces catastrophes écologiques qui ne perturbent pas la majorité des citoyens. Si la presse en parle le 28 juillet et le vendredi 6 août, les Albrans ont entamé leur travail de sensibilisation en 2006.
Des blogs beuvrygeois ont expliqué aux citoyens les phénomènes d'eutrophisation et le travail sur l'eau n'est pas une nouveauté.
Relire les articles de tout beuvry sur le web et la présentation des cours d'eau
Vous retrouverez aussi sur beuvry ces jours-ci une série d'articles notamment sur l'ammonium
Prenez le temps de vous enrichir. Vous avez sans doute parcouru de nombreux articles sur ces blog sans mesurer les impacts réels, sans évaluer les conséquences possibles.
Lisez et relisez, en ce mois d'août, les articles se font rares, chacun ayant droit à sa part de repos, profitez de ce calme relatif pour mieux comprendre les désastres.
Au sein de l'association des Albrans, nous avons opté pour le choix d'une branche citoyenne et les bénévoles mettent en oeuvre des moyens de sensibilisation des élus et des instances.
Béthunois : les lentilles d'eau prolifèrent
mercredi 28.07.2010, 14:13 - La Voix du Nord
Des années qu'on n'avait pas vu ça sur le canal d'Aire à La Bassée : à la faveur de l'ensoleillement, des lentilles d'eau prolifèrent.
Les Voies navigables de France ont émis un avis appelant les bateliers et les plaisanciers à la prudence.
Prolifération des lentilles d'eau
Publié le vendredi 06 août 2010 à 06h00
On dirait un tapis flottant sur le canal d'Aire à La Bassée. Portées par le courant, des lentilles d'eau contrarient pêcheurs et poissons depuis le début de l'été. Dopées par la lumière du soleil, elles prolifèrent à tout va. Les VFN invitent à la prudence.
Vue du pont d'Avelette, entre Hinges et Annezin, l'image tient de l'impressionnisme. La surface du canal ondule comme une soupe épaisse dans un ton vert clair tranchant sur la sombre opacité habituelle. À bien y regarder, le tapis n'est pas uniforme, au gré de l'accumulation en couches inégales des lentilles d'eau. Ni immobile. Au gré du courant et du vent, il progresse sans gêner la baignade des canards ni la circulation des péniches, qui le traversent comme du beurre mou.
Paraît qu'à Roubaix, une année, on a vu des oiseaux marcher sur les lentilles mais si on n'en est pas là dans le Béthunois ou les Weppes, de mémoire de pêcheur, ça fait des années qu'on n'avait pas vu une telle prolifération. Alors sur les berges, les pêcheurs ont pris la tangente. Enfin, pas tous.
« Pêche au cerceau »
Un batelier raconte avoir vu à Violaines un inventif « pêcher au cerceau » façon brise-glace : balayage des lentilles, hula-hoop pour dresser un périmètre de sécurité et ne pas perdre le bouchon de vue... La couche n'est pas si épaisse pour retenir une poignée de cailloux, mais assez pour que des galopins en testent la résistance à grands coups de bouteilles de plastique vides. Lesquelles roulent en surface sans entrave.
Daniel Vantouroux tient les comptes de la Fédération de pêche du Pas-de-Calais mais aussi ceux des Percots. « Dès qu'il y a des lentilles, on ne peut plus pêcher. » Démonstration avec le concours du 14 Juillet qui, de Béthune, a dû migrer à Robecq. Pour les compétitions à venir, « on va s'adapter parce qu'il risque d'y en avoir encore à la rentrée ». C'est qu'autour de Béthune, la prolifération n'est pas assez récurrente pour qu'on s'équipe « d'un bateau, comme à Calais ». En pareil cas, ce seraient les Voies navigables de France qui tiendraient le gouvernail : pour l'instant, aucune intervention n'est prévue mais un avis à la batellerie a été émis (lire ci-contre).
La présence de lentilles n'est en soi pas extraordinaire. « Elle est indigène, elle fait partie de l'écosystème », précise Vincent Cornu, technicien à la fédération. Ce qui détermine sa propagation, c'est la combinaison de plusieurs facteurs. Au premier rang desquels « l'ensoleillement », très propice ces dernières semaines à la photosynthèse. Ajoutez des nutriments, une pincée de nitrates et une dose de phosphates dans le bouillon, et la lentille prospère.
La faute aux rejets ?
Outre le soleil, « ça peut être lié à l'assainissement urbain, au dysfonctionnement de stations d'épuration » voire aux rejets industriels ou aux engrais infiltrés. Sans analyses, impossible de trancher. Quant à l'impact sur la faune et la flore, Vincent Cornu constate que « nous n'avons pas de retour de mortalité forte ». La chance au courant, pire ennemi d'une lemnacée qui préfère stagner.
Sans intervention humaine, les lentilles disparaîtront toutes seules. « C'est un cycle végétal », résume Vincent Cornu qui ne saurait se hasarder à des prévisions pour l'an prochain. « Tout dépendra de l'ensoleillement. » Et ça, dans le Nord...
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Un autre exemple de plante invasive présente sur les marais... La jussie.
Sur l'Erdre, la jussie prolifère. Regarder la vidéo présente sur le site de Pulceo, un peu longue mais en allant au bout du film, nous constatons le désintérêt collectif des partenaires et gestionnaires de marais. Non, les Albrans ne sont pas les seuls à subir les déséquilibres écologiques.