Algues vertes : le dossier ressurgit.
Il aura fallu, une fois de plus, des cadavres d'animaux pour voir réapparaître le dossier des algues vertes en juillet dernier dans les côtes d'armor. 36 sangliers morts sont quasiment passés inaperçus... dans l'actualité.
Souvenez-vous des articles parus sur le blog, il y déjà bien longtemps.... Nous relations, via la presse les événements, certains que des actions seraient mises en place pour permettre la régulation et surtout la sauvegarde de la terre. Promesses non tenues !!!
Que nenni !!! Certains ont taxé d'écolo-bobo et d'empêcheurs de tourner en rond les personnes sensibles à ce fléau, de nuire à l'économie agricole, de surestimer les dégats causés par l'hydrogène de sulfure due aux algues en décomposition.
Comment sortir de ce fléau ? Quelles sont les solutions ? Que coûtent les algues vertes au contribuable ? Combien de morts encore pour les hommes et la faune ?
Autant de questions posées à la lecture de la presse... Questions qui, une fois encore remettent en première ligne les intérêts des uns et des autes sans se préoccuper de l'état de la terre !!!
Rebondissement dans l'affaire des algues vertes.
Le décret du 10 octobre 2011 relatif aux programmes d'action à mettre en oeuvre en vue de la protection des eaux vontre la pollution par les nitrates d'origine agricole autorise encore " le seuil de 170 kilos d'azote contenus dans les «effluents d'élevage» pouvant être épandus par hectare et par an, mais il a modifié les modalités de calcul au niveau des élevages. Désormais, il sera basé sur la «surface agricole utile» (SAU) et non plus sur la «surface potentielle d'épandage» (SPE). Les limitations actuelles - ne pas épandre près d'un cours d'eau, d'habitations, etc - sont maintenues. Si l'on s'en tient à ce texte, cela veut dire qu'un éleveur pourra en pratique répandre sur sa SPE une quantité de déjections calculées sur une surface plus grande de 10 à 20%. (extrait le figaro).
Plus d'un milliard d'euros pris en charge par l'état, les collectivités, les communes pour le ramassage des algues : donc pour le contribualbe. Lire l'article.
De quoi se poser des questions quand on reconnait que le danger existe réellement pour l'homme , non ? Et ça, c'était en 2009 !!!