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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 21:02

Retour sur la journée de débat au Touquet avec Gérard Larcher

Associer les acteurs de terrain et ne pas veiller à traiter la biodiversité séparément pour certains ou se demander, pour d'autres comment le méchant chasseur va encore sauver sa cause. Les avis divergent. Voici donc les parutions de la presse depuis le débat du 29 avril.

 

Éoliennes en mer : Gérard Larcher au Touquet

samedi 30.04.2011, 05:21

 Eoliennes-en-mer-gerard-larcher-au-tou-1091889

Le président du sénat, Gérard Larcher, a participé hier à une journée de débat avec chasseurs, pêcheurs et élus sur les éoliennes en mer,au Touquet, à l'initiative de Chasse, pêche, nature et traditions (CPNT).

 

Un lieu symbolique, puisque la station s'est battue contre le projet prévu au large de sa côte et a eu l'assurance de son retrait. Parmi les intervenants, Frédéric Nihous, président de CPNT et Daniel Fasquelle, député-maire du Touquet. Ou encore le maire du Crotoy, Jean-Louis Wadoux, où les habitants se mobilisent aussi.

Devant près de 80 personnes, Gérard Larcher a soutenu que « les projets éoliens ne peuvent pas se faire sans l'avis de la population ». Tous souhaitent un dialogue entre l'ensemble des acteurs et la réalisation d'études d'impact avant le lancement d'un projet. Quant aux actions, pour le moment « on est en train de se ranger en ordre de bataille, avance Frédéric Nihous, en vue d'un débat national ». Daniel Fasquelle doit déposer une proposition de loi pour un encadrement légal des projets éoliens en mer, « comme pour l'éolien terrestre ».

  

LE TOUQUET

Gérard Larcher et Frédéric Nihous invités de CPNT et de la ville du Touquet vendredi
Le vent de la controverse

mercredi 04.05.2011, 14:00

Le Président du Sénat Gérard Larcher a promis que «Rien ne sera fait sans concertation»

L'énergie éolienne connaît en ce début de 21e siècle un développement soutenu, entre 20 et 30 % de croissance annuelle.

.. Normal, semble-t-il, quand il est de bon ton de faire du « développement durable ». Mais ces « moulins à vent modernes » soulèvent également beaucoup de critiques... surtout lorsque ceux-ci prennent le large. En effet, si la technologie de l'éolien marin apparaît encore imparfaite économiquement, elle ne satisfait pas non plus les écologistes qui, à l'image du groupe de travail mis en place ce vendredi par Chasse Pêche Nature et Traditions, dénoncent un « contresens environnemental ».
La biodiversité laissée pour compte ?
Au vu des enjeux sur la migration des oiseaux et des poissons, Fabrice Gosselin, délégué CPNT « énergies, pêche », avait en effet décidé d'organiser, avec le soutien de Daniel Fasquelle, député-maire du Touquet, un atelier de mise en place d'un protocole de suivi d'impact des éoliennes. Le but  ? Associer les acteurs de terrain directement concernés par les problèmes éoliens, parmi lesquels Frédéric Nihous, président de CPNT, Jérôme Bignon, député de la Somme et président du groupe Chasse à l'Assemblée, président des Aires marines protégées, Pierre-Georges Dachicourt, président du Comité National des Pêches et des Elevages Marins et Gérard Larcher, Président du Sénat, et veiller à « ne pas traiter la biodiversité séparément, ni opposée au développement économique. » Elle doit être intégrée dans les préoccupations des acteurs locaux. A ce propos, Gérard Larcher s'est voulu rassurant : «  Rien ne sera fait sans concertation », a-t-il affirmé.
Un texte pour réglementer l'implantation des éoliennes off shore Quant à Daniel Fasquelle, il promet de déposer bientôt un texte dans ce sens : « La France s'est engagée à parvenir à 23 % d'énergie renouvelable pour 2020. Pour atteindre cet objectif, notre pays doit trouver des nouvelles sources d'énergie. Parmi celles-ci, il y a l'éolien. Notre département compte d'ores et déjà 10 % du parc français alors que nous représentons moins de 2,5 % de la population. Ceci explique sans aucun doute que nous soyons aussi sensibles et mobilises sur ce sujet. Que Frédéric Nihous, président de CPNT ait choisi Le Touquet et le Pas-de-Calais n'est donc pas un hasard. En tant que député, j'ai déjà eu l'occasion d'intervenir à plusieurs reprises à l'Assemblée sur ce sujet, en particulier pour durcir les règles d'implantation des éoliennes à terre à l'occasion du Grenelle 2. Désormais, celles-ci sont soumises au régime des installations classées, elles doivent être regroupées et éloignées au minimum a 500 mètres des maisons, leur démantèlement en fin de vie doit également être prévu. Pour les éoliennes en mer, par contre, il n'y a actuellement aucun encadrement. Si nous avons pu repousser avec succès le projet d'implantation en face de nos côtes, c'est avec beaucoup de difficulté et grâce à une mobilisation exemplaire de tous les acteurs locaux. Il nous a manqué, pour être plus efficace encore, un texte national demandant de mesurer l'impact des éoliennes sur la pêche, la chasse, la sécurité maritime et le tourisme. C'est le constat que j'ai fait devant Gérard Larcher, le président du Sénat, qui a reconnu qu'il y avait là une lacune dans notre législation. Sur la base des travaux du colloque du Touquet et en accord avec ses organisateurs, je vais donc déposer un texte très bientôt à l'Assemblée pour réglementer l'implantation des éoliennes off shore. C'est une absoluenécessité. » 
KathleenMENEGHINI

 
Quand on mêle Fukushima et Tchernobyl à la diversification énergétique, que le ministère de l'écologie ne semble pas au courant et que le chasseur reste le grand méchant tueur ou le vilain petit canard.

Quand le président du Sénat vole officiellement au secours des anti-éoliens

28 Avril 2011 Par  Claude-Marie Vadrot

 

Ce 29 avril au Touquet, le président du Sénat, Gérard Larcher sera présent pour appuyer et conforter les organisateurs d’un colloque destiné à organiser « Un atelier de mise en place d’un protocole de suivi d’impact des éoliennes sur la migration des oiseaux et des poissons ». Outre que l’on peut se demander s’il s’agit de se pencher sur l’avenir des poissons volants, on ne peut manquer de remarquer que cette réunion est organisée par Chasse, Pêche Nature et Traditions et son président Frédéric Nihous, par la plupart des associations anti-éoliennes soutenues par Valéry Giscard d’Estaing, par le député UMP Jérôme Bignon président du groupe le plus important de l’Assemblée nationale, le « Groupe chasse », et par le Maire du Touquet, un autre UMP, Daniel Fasquelle.
Les organisateurs de cette réunion affirment qu’elle se tient « en lien avec le ministère de l’Ecologie ». Premier problème, le dit ministère n’est pas du tout au courant. Deuxième problème tout le programme de cette belle journée vise à remettre en cause les orientations données par la ministre de l’Ecologie et les préconisations du Grenelle de l’environnement et des deux lois qui ont été votées en ce qui concerne l’éolien. Il est donc plus que surprenant que le deuxiéme personnage de l’Etat, le Président du Sénat, vienne apporter sa caution à une réunion qui vise tout simplement à demander l’interdiction des éoliennes off-shore au nom des oiseaux et des poissons et une réduction drastique du nombre des éoliennes terrestres. Au moment où l’on commémore le 25 ème anniversaire de l’accident de Tchernobyl et où le monde entier se pose des questions sur l’avenir du nucléaire après la catastrophe de Fukushima qui se poursuit « tranquillement ».
Mais dans le programme de cette belle journée on trouve facilement l’explication : « Une catastrophe nucléaire est apparue à Fukushima au Japon et chacun espère qu’il n’en restera pas un traumatisme du type Tchernobyl. Mais jeter aux oubliettes cette industrie n’est pas si simple : elle est entre autres peu productrice de CO2 et assure 50% des besoins énergétiques de la France. Elle assure une relative indépendance énergétique et stratégique dans un monde dominé par le pétrole et les sources alternatives sont encore loin de pouvoir fournir de tels résultats. Les risques sont-ils alors supérieurs aux bénéfices ? La question mérite d’être posée, même sous l’émotion d’une catastrophe ». Outre que comme d’habitude chez les anti-éoliens lorsqu’ils s’adressent à l’opinion publique le chiffre de « 50 % des besoins énergétiques » est faux (18,4 % selon le gouvernement), il s’agit d’une tentative de fédérer pour la prochaine élection présidentielle, ce qu’il y a de plus rance et de plus extrémiste contre les éoliennes et pour la poursuite du programme nucléaire. Il s’agit ni plus ni moins, de tenter de faire plaisir aux chasseurs les plus violents : ceux qui chassent le gibier d’eau en Baie de Somme et dans la Nord de la France.

On ose espérer que la ministre de l’écologie prendra officiellement la parole pour rappeler que la diversification énergétique fait toujours partie de son programme.

 

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