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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 13:54

 Actualité Montreuil »

 

Gérard Larcher au Touquet ce vendredi 29.04.2011, 05:20 - La Voix du Nord

| PARLEMENTAIRE |

 

Ce matin, le président du Sénat, Gérard Larcher, sera au Touquet à l'initiative ... de CPNT et avec l'intervention du député Daniel Fasquelle. Il rencontrera une délégation de pêcheurs et de chasseurs qui l'entretiendront de sujets qui leur tiennent à coeur, parmi lesquels les projets éoliens offshore. Pour les chasseurs comme pour les pêcheurs, ces projets nuisent aux flux migratoires des oiseaux et des poissons. Les pêcheurs estiment également que de gros risques pour leur sécurité et la pollution (en cas d'échouage de bateaux) sont induits. Un projet au large du Touquet a été abandonné. Pour le moment du moins. •

 

 

Quand le président du Sénat vole officiellement au secours des anti-éoliens

Ce 29 avril au Touquet, le président du Sénat, Gérard Larcher sera présent pour appuyer et conforter les organisateurs d’un colloque destiné à organiser « Un atelier de mise en place d’un protocole de suivi d’impact des éoliennes sur la migration des oiseaux et des poissons ». Outre que l’on peut se demander s’il s’agit de se pencher sur l’avenir des poissons volants, on ne peut manquer de remarquer que cette réunion est organisée par Chasse, Pêche Nature et Traditions et son président Frédéric Nihous, par la plupart des associations anti-éoliennes soutenues par Valéry Giscard d’Estaing, par le député UMP Jérôme Bignon président du groupe le plus important de l’Assemblée nationale, le « Groupe chasse », et par le Maire du Touquet, un autre UMP, Daniel Fasquelle.
Les organisateurs de cette réunion affirment qu’elle se tient « en lien avec le ministère de l’Ecologie ». Premier problème, le dit ministère n’est pas du tout au courant. Deuxième problème tout le programme de cette belle journée vise à remettre en cause les orientations données par la ministre de l’Ecologie et les préconisations du Grenelle de l’environnement et des deux lois qui ont été votées en ce qui concerne l’éolien. Il est donc plus que surprenant que le deuxiéme personnage de l’Etat, le Président du Sénat, vienne apporter sa caution à une réunion qui vise tout simplement à demander l’interdiction des éoliennes off-shore au nom des oiseaux et des poissons et une réduction drastique du nombre des éoliennes terrestres. Au moment où l’on commémore le 25 ème anniversaire de l’accident de Tchernobyl et où le monde entier se pose des questions sur l’avenir du nucléaire après la catastrophe de Fukushima qui se poursuit « tranquillement ».
Mais dans le programme de cette belle journée on trouve facilement l’explication : « Une catastrophe nucléaire est apparue à Fukushima au Japon et chacun espère qu’il n’en restera pas un traumatisme du type Tchernobyl. Mais jeter aux oubliettes cette industrie n’est pas si simple : elle est entre autres peu productrice de CO2 et assure 50% des besoins énergétiques de la France. Elle assure une relative indépendance énergétique et stratégique dans un monde dominé par le pétrole et les sources alternatives sont encore loin de pouvoir fournir de tels résultats. Les risques sont-ils alors supérieurs aux bénéfices ? La question mérite d’être posée, même sous l’émotion d’une catastrophe ». Outre que comme d’habitude chez les anti-éoliens lorsqu’ils s’adressent à l’opinion publique le chiffre de « 50 % des besoins énergétiques » est faux (18,4 % selon le gouvernement), il s’agit d’une tentative de fédérer pour la prochaine élection présidentielle, ce qu’il y a de plus rance et de plus extrémiste contre les éoliennes et pour la poursuite du programme nucléaire. Il s’agit ni plus ni moins, de tenter de faire plaisir aux chasseurs les plus violents : ceux qui chassent le gibier d’eau en Baie de Somme et dans la Nord de la France.

On ose espérer que la ministre de l’écologie prendra officiellement la parole pour rappeler que la diversification énergétique fait toujours partie de son programme.

 

En savoir  plus

 

 

ÉNERGIE Le débat sur l'éolien fait rage
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À l'image de ce parc éolien offshore au Danemark, un projet prévoit l'implantation de 140 éoliennes, à 14km des côtes, entre Criel-sur-Mer et Cayeux-sur-Mer.

Un colloque réunissant des politiques et des opposants à cette énergie se tient demain au Touquet. Après Fukushima, les pro-éoliens s'indignent.

La date n'est pas forcément très heureuse. Quelques semaines après l'accident nucléaire de Fukushima, trois jours après le 25e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, les partisans de l'énergie nucléaire se retrouvent au Touquet (Pas-de-Calais), vendredi.

Initié par le collectif Pulse (pour un littoral sans éolienne), largement inspiré par le mouvement CPNT, ce colloque a pour objet «la mise en place d'un protocole de suivi d'impact des éoliennes sur la migration des oiseaux et des poissons ».

Au-delà, les chasseurs espèrent encore pouvoir marquer les esprits et faire capoter le projet éolien des Deux Côtes (NDLR : 140 éoliennes prévues à 14 kilomètres des côtes, entre Criel-sur-Mer et Cayeux-sur-Mer, à l'horizon 2013.)

Prévu de longue date, ce colloque intervient donc dans un contexte très particulier. De quoi soulever l'indignation du Noroît, comité pour la promotion de l'éolien maritime, constitué à l'issue du débat public sur le projet de parc éolien des Deux Côtes. «Les organisateurs de ce colloque n'ont d'autre but que de stopper la mise en œuvre à grande échelle de la transition énergétique, s'indigne Guillaume Blavet, porte-parole du comité. Cette journée a au moins le mérite de clarifier la position de cette alliance favorable au statu quo. »

Le comité pro-éolien s'insurge en effet contre la présence d'élus de premier plan, parmi lesquels le député UMP de la Somme, Jérôme Bignon, ou encore le président du Sénat, Gérard Larcher : «Il vient apporter sa caution à cet événement en foulant aux pieds les engagements du Grenelle de l'environnement », insiste Guillaume Blavet.

Pour Jérôme Bignon, invité en tant que président des Aires marines protégées, la polémique est tout simplement « absurde ».

«Pires que des fascistes »

Favorable à un nucléaire «maîtrisé », le député du Vimeu réaffirme également son engagement pour l'éolien offshore. Ce qui ne l'empêchera pas de participer à ce colloque pour asseoir sa position. «Je me ferai peut-être même siffler, souligne Jérôme Bignon, très en colère. Je ne vais quand même pas à un congrès du FN, et je suis libre d'aller où je veux. Ces gens-là sont pires que des fascistes. »

Pour les chasseurs, la présence d'élus à ce colloque n'est d'ailleurs pas vraiment ressentie comme un soutien ou une caution. «On essaye toujours d'en inviter pour faire passer un message, mais nous sommes rarement écoutés », constate Nathalie Huiart, déléguée de la Somme du mouvement CPNT. Depuis Fukushima, la tension entre pro et anti-éoliens est encore montée d'un cran.

FABRICE JULIEN

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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 05:00

 

 96% de la déforestation est liée à l'expansion de l'agriculture.

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Chaque année, 13 millions d'hectares de forêts sont détruits. La majorité des espaces libérés sont destinés aux pâturages. L'Amazonie brésilienne a ainsi perdu 16,3 % de sa superficie forestière depuis les années 1970, soit 653000 km2, ce qui correspond aux territoires de laFrance et du Portugal réunis. Parallèlement, entre 1991et 2002, l'Amazonie a vu son cheptel augmenter de 80 %. Actuellement, l'élevage occupe 70% des terres agricoles et 30% de l'ensemble des terres. De plus, à l'échelle de la planète, la déforestation est à l'origine d'environ 20% des émissions de gaz à effet de serre et contribue donc au réchauffement climatique.

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 Du bois certifié sinon rien !

 La certification est un moyen de s’assurer de la provenance du bois grâce à un label qui permet à chacun de repérer un produit respectueux de l’environnement. Parmi les labels existants, celui du FSC(Forest Stewardship Council) a déjà été attribué à plus de 84 millions d’hectares de forêts dans le monde. Ce label repose sur 10 critères de gestion forestière durable, c’est-à-dire respectueuse de l’environnement et des populations locales, tout en laissant le temps à la forêt de se renouveler. Lelabel FSC existe depuis 1993 et se trouve sur de nombreux produits dont il garantit la traçabilité

Le label fsc et les principes

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 05:00

Sylviculture, exploitation du bois et de services autour de l'arbre... Sols appauvris parfois, richesse gérée proprement, lutte contre la pauvreté, sécurité alimentaire, autant d'arguments découverts sur Good Planet.

Les Albrans travaillent la thématique sur l'année internationale des forêts et vous laissent découvrir les enjeux à travers un texte choisi sur le site de Yann Arthus Bertrand.

 

Marché du bois : gros chiffres et gros enjeux écologiques

Exploitation et transport du bois sur l'Amazone - Brésil © Yann Arthus-Bertrand

La sylviculture jouit aujourd'hui de 327 milliards de dollars de recettes mondiales et d'une demande en constante augmentation. Perçu comme une alternative aux énergies fossiles, le bois comme combustible participe en grande partie à ce succès. Mais une exploitation intensive des ressources sylvicoles peut entraîner la disparition de forêts primaires et l'appauvrissement des sols et de la biodiversité. Toutefois, des pratiques durables existent. Appliquées à petite échelle, celles-ci pourraient aussi permettre de lutter contre la pauvreté dans les pays en développement.

La sylviculture, ou « culture de la forêt », consiste en l’exploitation des potentiels de matière première (bois, produits non ligneux) et de services (couvert, réservoir de biodiversité) des forêts. Elle prend en compte l’exploitation des forêts naturelles, qui couvrent 93% de la surface forestière mondiale, et des plantations.

En 2000, 35% des surfaces boisées étaient utilisés pour la production de bois. Les surfaces de plantations productives ont augmenté de 25 millions d’hectares entre 2000 et 2005. La demande en produits à base de bois augmente de 2,7% par an et la surface forestière diminue de 0,2% (7,9 millions d’ha). Les prélèvements dans les forêts primaires ont conduit à leur disparition, comme ce fut le cas en Europe occidentale, ou à leur recul dans les pays tropicaux d’Afrique, Amérique latine et Asie. La sylviculture, tous secteurs confondus, a procuré un emploi à environ 13 millions de personnes en 2000. Fortement liée aux sociétés humaines qui la pratiquent, elle a été considérée ces dernières années par l’Organisations des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture comme un moyen potentiel efficace de lutte contre la pauvreté, en sachant que la pauvreté est la première cause de déforestation en Afrique subsaharienne. (1)

Exploitations

Les pratiques de gestion forestière et de production du bois sont de trois types:

- Le système intensif correspond aux futaies régulières et taillis à rotation courte: plantation et coupe à blanc, essences à croissance rapide monoculturale et systématique, éventuellement de pieds clonés ou génétiquement modifiés, avec apport d’engrais et pesticides. Les essences plantées sont des conifères pour 54% (dont 32% de pin) et des feuillus pour 32% (dont 8% d’eucalyptus et 5% d’acacia). C’est une gestion à entrée économique visant à répondre à des objectifs de rendement et de maîtrise du gabarit du bois produit. Elle est présente dans chaque pays.

- Le système de la cueillettes et de l'agroforesterie, pratiqué essentiellement dans les régions tropicales, mais pas seulement. (2)

 

Bois certifiés

 

La FAO a établi en 1996 un code despratiques d’exploitation forestière, présentant des mesures pour gérer les forêts de manière durable. Des codes régionaux ont été élaborés ensuite en Asie et Pacifique (1999), puis en Afrique de l’ouest et centrale (2003, 2005) et d’autres sont en préparation dans plusieurs pays d’Asie du Sud-Est.

La certification se fait par adhésion volontaire de l’exploitant. Principales écocertifications : 

- FSC (Forest Stewardship Council): créé en 1994 à l’initiative d’ONG (Amis de la Terre, Greenpeace, WWF), industriels et détaillants, il s’appuie sur l’application de dix principes de foresterie durable, dont garantir la coupe de bois légale, le respect de l’environnement et le droit des peuples autochtones.

- PEFC (Pan European Forest Certification): créé en 1999 en Europe à l’initiative des propriétaires forestiers. 

- FSI (Sustainable Forestry Initiative): créé aux Etats-Unis par l’American Forest and Paper Association. Elle inclut d’importantes conditions environnementales. 

- Norme ISO14001: Norme de gestion écologique s’appliquant à toute entreprise.

- MTCC (Malaysian Timber Council Certification): créé par les exploitants forestiers, sans garanties sur plusieurs critères (protection de la biodiversité…)

- CERFLOR: créé au Brésil par les groupes papetiers, autorisant l’utilisation d’arbres génétiquement modifiés.

 

 

Pro Silva

 

En 1989, les professionnels de la filière bois créent, en Slovénie, l’association Pro Silva Europe, étendue depuis dans les plusieurs régions forestières d’Europe. Pro SilvaFrance est créée en 1990. L’objectif de ses membres, forestiers de divers horizons (propriétaires, professionnels, amis de la forêt…), est de « promouvoir une sylviculture respectueuse des processus naturels des écosystèmes forestiers, tout en étant économiquement viable ».

 

- Le système prenant en compte la multifonctionnalité de la forêt, correspondant aux futaies irrégulières. C’est une gestion globale intégrant biodiversité, équilibres écologiques, paysages, usages utilitaires et récréatifs de l’homme, production de bois. Elle existe en Europe occidentale et centrale depuis plus de cent ans selon les pays, et tend à se généraliser à l’échelle mondiale sous l’appellation labellisée Gestion durable.

L’économie du bois

Le marché du bois et des produits forestiers était de 327 milliards de dollars en 2007, avec une production de 3.832 millions de m3 répartis en 1.644 Mm3 de bois rond, 422 Mm3 de bois scié, 1.766 Mm3 de bois énergie. En 2005, 54% des surfaces mondiales de plantations destinées à la production étaient en Asie, dont 75% en Chine (54,102 Mha) et 24% en Europe, dont 36% en Russie (11,888 Mha). L’Europe reste le premier importateur mondial avec 47% du commerce mondial en 2004 et la Russie le premier exportateur de bois rond industriel avec 35% du commerce mondial.

Les principaux acteurs de la filière sont les entreprises de première transformation (scieries) et de bois-énergie (au niveau européen), et les entreprises de papeteries et panneaux, ainsi que le négoce des bois tropicaux (au niveau mondial), en perte de vitesse cependant suite à l’introduction de réglementations strictes. La filière bois énergie est actuellement en plein essor pour répondre à une demande de substitution des énergies fossiles. Dans les pays en développement, le bois est la principale, voire la seule, source d’énergie pour le chauffage et la cuisson des aliments, comme en Afrique où il couvre 90% des besoins.

Pressions sur la forêt

La gestion intensive des forêts et notamment l’enrésinement progressif des forêts des pays industrialisés, a des conséquences multiples : appauvrissement des écosystèmes forestier avec baisse de la biodiversité, uniformisation des paysages, appauvrissement ou acidification des sols, épuisement de la ressource en eau, vulnérabilité aux incendies, sensibilité accrue aux maladies et parasites. C’est par exemple le cas des plantations d’eucalyptus, grand consommateur d’eau, en Amérique latine, ou le remplacement des essences forestières endémiques par des espèces exotiques à forte productivité : forêts de conifères de l’Oregon et de l’état de Washington, de Sequoia sempervirens de Californie ou de podocarpacées de Nouvelle Zélande. S’ajoute à cette tendance les stratégies de production massive d’agrocarburants, comme en Malaisie, où le développementdes plantations de palmiers à huile est responsable de 87% de sa déforestation dans les 30 dernières années.

Les prélèvements sauvages ont pour leur part contribué aux phénomènes de déforestation, provoquant nombres de dérèglements socio-écologiques et économiques. Certains pays exportateurs pauvres s’efforcent de tirer profit de leur ressource en la surexploitant, au détriment de celle-ci à plus ou moins long terme. (3)

Lutte contre la pauvreté

Les études se multiplient, attestant la validité de la sylviculture à petite échelle par les communautés locales, à la fois sur le plan social et environnemental. De nombreux produits et services que la sylviculture met à disposition (nourriture, combustibles, remèdes et fibres, exploitation par la culture vivrière et élevage sous couvert forestier) contribuent à la sécurité alimentaire dans des régions à faible potentiel agricole, aux économies des ménages et à certaines économies nationales. (4)

Sur le plan environnemental, il a été noté que ce type de sylviculture à petite échelle était un excellent garant du maintien de la biodiversité, ce qui peut de plus contribuer à la subsistance des populations en fournissant des produits alimentaires variés et équilibrés. Une mauvaise exploitation des forêts dans les régions pauvres peut être générateur de désastres tant économiques, qu’écologiques, voire sanitaires. En effet, la sylviculture est associée aux maladies infectieuses émergentes comme le VIH, la fièvre jaune ou encore la maladie de Lyme. Les variations du couvert forestier (déforestation, fragmentation) ainsi que la mobilité humaine sont les facteurs principaux pointés du doigt comme étant potentiellement responsables de l’émergence des maladies dans les populations humaines. (5)

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 10:16

Labellisation des actions Albrans pour l'année internationale des forêts.


Les premières actions des Albrans en faveur de la forêt pour l'année 2011 ont reçu un avis favorable du ministère de l'agriculture.


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Nous sommes heureux de partager cette joie avec nos lecteurs et partenaires.

Participer pleinement à l'essor de nos forêts et des arbres, expliquer les enjeux, les atouts et mieux comprendre notre environnement sont les buts de l'association écocitoyenne et des chasseurs que nous sommes.


Vous trouverez la déclinaison de nos actions 2011 sur le site du ministère.

 

Nous vous attendons nombreux pour participer à nos manifestations.

 

La plus importante et la plus populaire restera sans nul doute le salon des 21 et 22 mai :

 

 

Partageons la forêt

 

à Beuvry 62660 - Maison du Parc

 

Exposants,  plan d'accès, conditions de partenariat, toutes les infos au fil des jours sur le pavé réservé à cette manifestation.

 

Pour mémoire, consultez la page consacrée au premier salon des Albrans :

29 et 30 mai 2010 : Premier salon Chasse Pêche & Environnement

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 07:45

Nous en avions parlé déjà mais la presse explique, les élus revendiquent. Petit tour sur la côte et l'actualité.

   

 

Côte d'Opale

Une enquête publique validera la création cet été
Le projet de parc naturel marin se précise de plus en plus
mercredi 26.01.2011 
La Baie de la Canche devrait être une composante assez large de ce futur parc naturel marin. La Baie de la Canche devrait être une composante assez large de ce futur parc naturel marin.

De séance en séance et de sortie en sortie sur le terrain, le périmètre d'un éventuel futur parc naturel marin, au large de notre façade maritime, prend forme.

L'enquête publique prévue cette année pourrait valider le projet.
2011 sera sûrement une année déterminante pour le projet de parc naturel marin à l'ouvert des trois estuaires de la Canche, de l'Authie et de la Somme. Ce lundi, à Etaples-sur-Mer, placée sous la présidence conjointe du Préfet maritime de la Manche et de la Mer du Nord, du Préfet de Picardie et du Préfet du Pas-de-Calais, une seconde réunion de l'instance de suivi de la concertation pour l'étude de ce projet a réuni près de 200 personnes.

Six périmètres possibles
Adossés à des kakémonos vantant les mérites de Maréïs avec l'argument publicitaire, « Laissez-vous raconter la mer ! », Pierre de Bousquet, Préfet du Pas-de-Calais, expose les différentes étapes nécessaires à la création du parc naturel marin des trois estuaires. « Il y a un an, nous étions déjà réunis, ici, à Étaples. Il était nécessaire de se revoir à nouveau afin d'effectuer une présentation synthétique des travaux. Ils ont permis de dégager cinq hypothèses de périmètre de ce futur parc naturel marin et d'évoquer le futur conseil de gestion ainsi que sa composition.
 » Le projet de base du parc naturel marin doit s'étendre des trois estuaires (Somme-Authie-Canche) et de la bande côtière à la limite des 6 milles nautiques. «  Nous donnons un mois à tous les intervenants pour réagir sur ces différentes propositions », a expliqué le Préfet du Pas-de-Calais, avant de souligner : « C'est à la suite des remontées que nous proposerons un arrêté de périmètre. » Pierre de Bousquet a également confié que de nombreuses personnes avaient souhaité donner leur opinion. « Il y a ceux qui veulent peser dans le système de gouvernance comme les pêcheurs et les chasseurs, et ceux qui sont soucieux de l'interface terre-mer. C'est un gage d'intérêt pour ce futur parc marin. » Le vice-Amiral Perisse, Préfet maritime de la Manche et de la Mer du Nord, a aussi donné son avis sur cette réunion étaploise : « Personne n'a contesté l'idée d'un parc naturel marin. Ça répond à l'attente de l'immense majorité des acteurs. »

Une enquête publique cet été
Comme l'a confirmé Pierre de Bousquet, une enquête publique concernant ce parc naturel marin devrait avoir lieu aux mois d'août ou septembre prochains. « Le décret pour arrêter ce parc naturel marin pourrait intervenir avant la fin de l'année 2011 », insiste le Préfet du Pas-de-Calais.
Après celui de la Mer d'Iroise, en Bretagne, et celui de Mayotte dans l'Océan Indien, le Parc Naturel Marin de Mer d'Opale et des Estuaires Picards pourrait être le troisième de ce genre, en France. Un projet qui pourrait se concrétiser à l'horizon 2012.
Gauthier BYHET
Vos réactions sur www.nordlittoral.fr
La Semaine dans le Boulonnais

 

Le parc naturel marin : cinq questions pour mieux comprendre

mercredi 19.01.2011  - La Voix du Nord

  le-parc-naturel-marin-cinq-questions-po-895770.jpgLa baie de Canche, entre Étaples et Le Touquet, sera intégrée au parc.P
PHOTO ARCHIVES GUY DROLLET
|  LITTORAL |

Lundi à Étaples, 250 personnes ont assisté à la réunion en vue de créer un parc naturel marin. Après le lancement du projetil y a un an, les trois préfets (Pas-de-Calais, Picardie et maritime) ont écouté le fruit des réflexions des groupes de travail. Désormais on entre dans la phase finale. PAR VALÉRY DUHAUT

 

montreuil@lavoixdunord.fr

Pourquoi un parc naturel marin ?- C'est une question écologique. « La biodiversité des estuaires de la Canche, de l'Authie et de la Somme est très riche. C'est le garde-manger de la Manche, explique Marie-Dominique Monbrun, chef de la mission d'études.

Mais les usagers sont de plus en plus nombreux, et de plus en plus multiples. On sentait une vraie menace pour ces zones », poursuit-elle. L'objectif est de mettre un cadre à ces activités, sans toutefois les interdire, de manière à assurer le maintien des espèces en place.

Qu'est-ce qui va changer ?- D'abord les responsables. « Ces domaines jusqu'ici gérés par l'État le seront bientôt en majorité par les usagers. La gouvernance sera le reflet de la diversité des acteurs », résumait Pierre de Bousquet de Florian, préfet du Pas-de-Calais.

Ce qui change aussi, ce sont les règles. Les « utilisateurs » (pêcheurs, industriels, défenseurs de l'environnement...) sont en train de se mettre d'accord sur des critères, qui permettent de maintenir leur activité tout en préservant l'écosystème des sites.

Qu'est-ce qu'on a fait depuis un an ?- En 2010, en début d'année, les préfets du Pas-de-Calais, de Picardie et maritime étaient déjà venus à Étaples afin de lancer le projet. Lors des douze mois qui se sont écoulés depuis, les cinq groupes de travail créés à cette époque ont planché. « Il y a eu trente réunions en un an. Pas moins de 130 structures se sont exprimées, explique Michel Delpuech, préfet de Picardie.

Cela a créé des discussions entre les catégories d'usagers. Il y a des dissensus, mais quand même pas mal de consensus ».

Qui sera aux commandes ?- La composition du conseil de gestion peut varier si le périmètre de base évolue. Ceci dit, la première hypothèse s'appuyait sur une structure de 61 personnes, où les usagers seraient répartis comme suit : services de l'État, 8 collectivités territoriales, 10 organisations professionnelles, 17 associations de loisirs, 10, défenseurs de l'environnement, 4, organisme de gestion d'une aire marine, 2 personnalités qualifiées, 8 parcs naturels régionaux, 2.

Où en est-on aujourd'hui ?- Le préfet du Pas-de-Calais va, dans un premier temps, s'attacher à remonter les conclusions que les groupes de travail ont présentées lundi. Ensuite, il faudra définir un périmètre qui pourrait être un peu plus large que celui englobant les trois estuaires. Cet été, l'enquête publique sera présentée. « Ce qui permettra à la population et même aux estivants de faire leurs remarque s », glisse le préfet du Pas-de-Calais. Le parc naturel marin pourrait voir le jour à la fin de l'année.

 

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Berck-sur-Mer

La défense contre la mer ne date pas d'hier
Une lutte permanente

mercredi 16.02.2011

 Plusieurs cartes postales montrent la lutte permanente contre les éléments

 

Alors que l'association de défense contre la mer en baie d'Authie poursuit son travail de sensibilisation, Guy Crépin historien local nous rappellent que le sujet ne date pas d'hier à travers plusieurs cartes postales.

Les cartes postales nous apportent le témoignage que l'homme doit se défendre des attaques de la mer de façon constante. S'il abaisse sa garde en relâchant ses observations, en négligeant un entretien régulier des ouvrages, la mer se rappelle à lui, en manifestant une puissance destructrice qui peut frapper avec une vitesse surprenante.



Attaque sévère
Une attaque sévère a eu lieu le 16 mars 1914 lors de la marée d'équinoxe, faisant déplacer à Berck, le 29 mars 1914, le ministre des Travaux Publics, Fernand David. Des travaux ont été entrepris et pourtant, 9 ans après, en mars 1923, la furie destructive s'est manifestée à nouveau.
Les archives sont éloquentes également. Elles nous révèlent que le peintre Francis Tattegrain qui était propriétaire d'une dune en baie d'Authie, tirait constamment la sonnette d'alarme. Il entretenait sa dune avec des plantations d'oyats, ce que ne faisait pas son voisin Briet. Et surtout, installé très souvent dans la baie pour exercer ses talents de peintre naturaliste, il était spectateur attentif des attaques conjointes de la mer et de l'Authie. Il avait préconisé l'entretien de la digue submersible et sa surélévation. Trois ans après sa mort (Arras 1915) M. Demortain, en conseil municipal, reconnaîtra qu'il avait raison.
Voici un survol historique forcément incomplet mais d'une valeur exemplaire, nécessaire pour mieux faire face au présent.

Déjà au XIXe siècle
Vers le milieu du XIXesiècle, la mer attaque plusieurs fois le territoire de Groffliers, la réponse d'un propriétaire et de l'Etat (crédits votés par les chambres impériales) amène la construction de la digue Barrois (1870).
1879/1885, prolongation de 1500m de cette digue. L'Authie est en sorte canalisée vers le sud-ouest. Elle ronge régulièrement la pointe du banc de Routhiauville. La situation est satisfaisante jusqu'en 1905. À cette date, elle ne le devient plus. En deux mois (avril-mai), le banc avance de 190m vers le nord barrant le lit de l'Authie. Au mois de juillet, la digue est recouverte sur une longueur de 180m. Au second semestre de 1905, le sable prend 310m sur la digue, 160m au nord de l'ouvrage, envahissement qui passe à 300m en janvier 1906. Les courants marins chargés des sédiments enlevés aux falaises normandes ont détraqué le mécanisme qu'avaient réglé les hommes. L'Authie se joint à la Course, courant secondaire très puissant. Les deux phénomènes attaquent la pointe du Haut-Banc à marée basse et à marée haute (ce que l'on retrouve aujourd'hui à un autre endroit de la baie).
Le danger va s'aggraver dans la deuxième décennie de 1910. En 1915, on constate que la point du Haut-Banc a perdu 45m depuis 1897, mais 36m de cette perdition est à mettre à l'actif des années 1913, 1914, 1915.
Autre regard, le 11 octobre 1914, naît un projet de protection ; en 1916, il n'est déjà plus valable comme le précise dans ses rapports le sous ingénieur des Ponts et Chaussées, Dufossé, conforté par ses supérieurs, le 9 mars 1916, l'ingénieur Verraert et le 22 mars l'ingénieur en chef, Viny.
Comme on le sait, nous sommes en guerre mondiale et quelle guerre ! C'est souligner l'énorme souci que devait supporter le Conseil municipal de Berck, privé provisoirement de son maire, M. Quettier, mobilisé, fait prisonnier.
En hommage et pour réflexion, je vais donner la parole à un des conseillers, M. Becquart : « les 100.000 F que l'administration veut dépenser ne servent à rien si l'on veut éviter le désastre, il faut entreprendre de grands travaux. » Il fut un temps où la mer était au sud de Berck-ville et les pêcheurs y accostaient leurs bateaux, près de leurs demeures. Il faut dire à la mer, avec fermeté et constance, qu'il n'y a plus de pêcheurs à Berck-ville.

 

Du côté des élus

 

 

Parc naturel marin : les élus pas d'accord avec le fonctionnement du conseil de gestion

vendredi 18.02.2011 - La Voix du Nord

  parc-naturel-marin-les-elus-pas-d-accor-954410.jpgIsabelle Baillet a présenté le projet de parc naturel marin, qui vise à permettre une bonne gestion d'un milieu donné.
| BERCK-SUR-MER |

Mardi soir, les élus de la communauté de communes d'Opale Sud avaient surtout ...

 

à prendre une décision concernant le projet de parc naturel marin qui se met, petit à petit, en chantier. La responsable du projet, Isabelle Baillet, a rappelé que les parcs naturels marins sont des structures visant la gestion intégrée, dans un objectif de protection, d'une zone maritime d'intérêt particulier pour la biodiversité et pour les activités humaines.

Ainsi, après celui d'Iroise en 2007 et celui de Mayotte en 2010, l'État a décidé de conduire la procédure d'étude et de création de ce parc, qui incorpore les estuaires de la région. Pour les élus, il s'agissait donc d'émettre un avis.

Les élus « sous-représentés »

Selon Claude Vilcot, le projet devra se faire « en fonction des exploitations possibles de granulats au large » Il faudra aussi « préserver les zones de pêches », a ajouté Bruno Cousein. Et c'est finalement l'idée d'un parc regroupant les estuaires de la Canche, de l'Authie, de la Somme et de la Bresle, avec Le Tréport qui a été retenue, en se limitant à la bande côtière des 6 milles. Le site des Deux caps a été jugé trop différent pour y être associé.

Sur la constitution du conseil de gestion du parc, les conseillers communautaires n'ont pas approuvé les schémas proposés « qui laissent la part belle aux écologistes », d'après certains élus. Voici quelques morceaux choisis, lors des débats : « Les élus ne vont occuper que des strapontins », s'inquiète Bruno Cousein. « Au moins un représentant de chaque communauté de communes devrait être dans ce conseil », enchérit René Vambre.

Xavier Debeaumont, lui, suggère « que les élus aient le droit de veto sur les gros projets. »

Et Vincent Léna d'ajouter : « Le poids des élus est noyé dans ce conseil. C'est une vaste usine à gaz. » Le président d'Opale sud, Jean-Marie Krajewski a conclu les débats : « Cette structure permettra sans doute une meilleure coordination des décisions, donc il vaut mieux être dedans que dehors. Nous donnons un avis contre les propositions de composition de conseil de gestion proposées, car les élus du peuple y sont sous-représentés. »

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 06:00

D'habitude on crie haro sur le baudet, belle expression bien française dont vous trouverez signification en bas de l'article. Ici, le baudet est un cerf. Et pour cause, il est accusé de détruire la faune.

Bel exemple pour lancer l'année internationale des forêts.

 

Le reportage de France 3 Alsace explique la raison de la manifestation organisée par les chasseurs du Bas Rhin...

 

La Fédération nationale remercie tous ceux qui se sont mobilisés et explique les multiples raisons de cette manifestation.

 

FLASH INFO

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Cerf : l’appel de Strasbourg

 

 

Ce qui s’est passé ce samedi 5 février est en tous points remarquable, et fera date dans l’histoire de la mobilisation des chasseurs pour la défense de la faune.

C’est à l’appel de la Fédération des Chasseurs du Bas Rhin, et de son combatif Président Gérard Lang, appuyé par Gérard Mathieu, le dynamique Président de la Fédération Régionale des Chasseurs de Lorraine que plus de 4000 personnes sont venues manifester à Strasbourg pour la défense du cerf des Vosges.

 

Voilà des années que notre collègue Gérard Lang, docteur en pharmacie et spécialiste mondialement reconnu de la gestion des populations de cervidés, se bat pour la survie à long terme du cerf des Vosges menacé par la faiblesse de ses effectifs.

 

La menace est identifiée :


   -       La faiblesse des effectifs (entretenue par les gestionnaires forestiers et en premier lieu l’ONF), ne le met plus à l’abri d’une disparition de l’espèce  en cas d’apparition  d’une nouvelle maladie

-       Le cloisonnement des populations ne permet plus le nécessaire brassage génétique

-       La perte de 1000ha/an d’espace vital en Alsace ne fera qu’aggraver ce phénomène

 

Les remèdes sont possibles :

 

-       Arrêter les réductions d’effectifs

-       Rappeler que le devoir de conservation de la faune revient en priorité aux gestionnaires des forêts publiques, et par conséquent à l’ONF !

-       Favoriser les échanges de population par la création de gibo-ducs sur l’A4, comme sur la voie ferrée et le canal de la Marne au Rhin

-       Recréer des corridors écologiques entre les Vosges et le Jura

-       Limiter les surfaces retirées à la faune

-       intégrer la présence des ongulés sauvages dans la gestion sylvicole, sans donner la priorité absolue à la production de bois.

 

Présents parmi de nombreuses personnalités, Pierre Lang député UMP de la Moselle et Yves Letallec conseiller général du Bas Rhin prirent la parole pour soutenir l’action de la Fédération. De son coté, Véronique Mathieu, députée Européenne, déclarait sans ambigüité «l’espèce cerf est menacée par la gestion dangereuse de l’ONF, cet établissement ne peut continuer à exploiter l’habitat sans tenir compte de la biodiversité »

 

Il faut souligner aussi qu’au-delà des chasseurs de Lorraine, d’Alsace ou de Franche Comté (venus en tel nombre qu’il fallut, 48h avant, déplacer le lieu de rendez-vous) on notait l’intervention du Président d’Alsace Nature à côté des Chasseurs : «  une première en France » rappelait Gérard Lang. Le soutien des grands responsables de chasse allemands et luxembourgeois fut également très apprécié.

 

La presse ne s’y est pas trompée, et la couverture de l’évènement a été au-delà de tous les espoirs. En effet, par-delà les quotidiens régionaux, les multiples reprises à la radio ou sur internet, la manifestation de Strasbourg a eu les honneurs du journal de 20H de Claire Chazal, le soir même !

 

Bravo à la FDC 67, bravo et merci à tous ceux qui ont fait le déplacement, comme aux medias qui ont formidablement relayé l’information. Alors que se termine l’année de la biodiversité et que s’ouvre celle de la forêt, les chasseurs, désormais indifférents aux incantations de ceux qui font de l’écologie un business plutôt qu’un combat citoyen, sont une fois de plus présents par des actions concrètes pour défendre la nature et son patrimoine faunistique, à leurs frais.

 

CRIER HARO SUR LE BAUDET 

Explication non encore expliquée sur le blog de Peter Pan mais qui mérite développement...


Manifester publiquement son indignation ou sa réprobation envers quelqu'un ou quelque chose.
Désigner quelqu'un (parfois injustement) à la vindicte populaire.
Accuser un innocent, désigner un bouc émissaire.


Le terme 'haro', qui ne s'emploie plus maintenant que dans cette locution, a eu plusieurs usages autrefois.

Au XIVe siècle, il servait à exciter les chiens au cours d'une chasse, lorsque le gibier était surpris et que les canidés devaient le poursuivre.
Au XIIIe siècle, il était employé pour marquer la fin d'une foire ou bien la fin de la vente d'une denrée.
Au XIIe siècle, c'était un cri poussé par une personne qui se faisait agresser, ce qui donnait le droit et le devoir aux témoins et voisins de secourir l'infortuné et de capturer le coupable.

C'est principalement de cette dernière utilisation que vient le sens de notre expression puisqu'on y désignait un coupable devant les autres personnes présentes.

C'est encore une fois grâce à Jean de la Fontaine, dans la fable "Les animaux malades de la peste" (Lien externe), que ce terme a évité l'oubli vers lequel il se dirigeait.
C'est aussi grâce à lui que le baudet en est devenu le complément le plus connu, ce pauvre animal inoffensif y étant désigné injustement à la vindicte des autres animaux comme le responsable de l'épidémie qui s'est abattue sur eux (ceux qui n'ont pas trop fréquenté les radiateurs de fond de classe se souviendront peut-être de la fameuse phrase "ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés"). C'est donc dans cette fable que le baudet est pris pour un bouc (émissaire).

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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 06:00

Semaine riche pour les amateurs de nature.

 

 

Résultats enquête de lU.E sur le bien être animal


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FLASH INFO

 

 

Enquête de l’U.E. sur le « bien-être » animal :

 

Bravo aux chasseurs internautes

 

 

On se souvient (cf. communiqué de la FACE du 10/06/2010) que la Commission européenne avait lancé une grande enquête sur le « bien-être » animal, élargie aux « animaux sauvages gardés en captivité ou soumis à un traitement sous contrôle humain » (sic).

Cela dans la perspective d’une nouvelle politique européenne que la Commission rêve précisément d’élargir aux animaux sauvages et à leur utilisation, et qui reste toujours d’actualité.

 

Dans un mail intitulé « une première victoire des chasseurs », Véronique Mathieu, présidente de l’intergroupe « chasse » du Parlement européen, se réjouit du travail accompli par le réseau des chasseurs français dans cette enquête internet :

 

« Au vu des premiers résultats, la commission note, pour cette enquête,  une forte participation du monde de la chasse et, tout particulièrement, des organisations cynégétiques françaises.

 

Au total, 9086 consultations ont été complétées, parmi lesquelles 5497 ont déclaré s’intéresser plus spécifiquement aux animaux sauvages.

 

A la question : « Est-il important que l’Union Européenne s’implique dans une politique de bien-être des animaux sauvages ? » Vous avez été 88 % des sondés à être en désaccord et même, fortement en désaccord avec cette idée. Ces réponses expriment clairement l’opinion des chasseurs de ne pas se voir imposer, par l’Union Européenne, une législation contraignante supplémentaire concernant le bien-être des animaux sauvages.

 

La forte participation des organisations cynégétiques françaises sera obligatoirement prise en considération dans l’élaboration de la future politique européenne concernant les animaux,  ce qui représente une première vraie  victoire.

 

 

D’autres batailles restent cependant à livrer et cette enquête sera suivie, jusqu’à fin février 2011, des consultations des organisations impliquées dans ces questions de bien-être animal.

 

Dans le groupe de travail des "animaux sauvages" siègeront 5 organisations environnementalistes (Born Free Foundation, Human Society International, IFAW, WWF, TRAFFIC) et seulement, 1 organisation cynégétique, la FACE (Fédération des Associations de Chasse et Conservation de la Faune Sauvage de l’Union Européenne). Cherchez l'erreur !

 

Dans cette situation, les intérêts des chasseurs devront être ardemment défendus…. »

 

 

Nous comptons beaucoup sur la présidente de l’Intergroupe « chasse » et sur la FACE pour cela.


En replay si vous avez du temps. Visionnez l'émission de France 3 Des racines et des ailes. C'est génial...


Arrêtez vous, prenez le temps...

Découvrez quelques jours de vacances en péniche...

Les gorges du Tarn... Eau et vie dans un village sans voiture.

Une initiation cuisine du sud, aligot, fromage et dégustation de vin

Un peu de pêche à la mouche

Retour dans l'Oise avec le Kaïros

Enfin si vous pouvez aller au bout du film, Visite des étangs en paramoteur.. Et oui...

Les profesionnels du parc naturel surveillent l'état des plans d'eaux...

Plotonnerie dans l'Indre et la jussiesi envahissante.

 

Des racines et des ailes, la france au fil de l'eau

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 21:10

Urgence dans la thématique et action de terrain des citoyens dans des implications immédiates, le conseil régional a organisé  le 11 janvier 2011 une journée  destinée à présenter les projets accordés pour la biodiversité en région.

 

DSCN0925

Les 10 projets retenus émanent de scientifiques, d'observateurs, de structures impliquées dans l'environnement. Que ce soit sur des phases de recherches ou de mise en situation, les moyens déployés sont énormes et permettront, nous le souhaitons, une avancée bien réelle dans les études proposées.

 

Voir les projets 

 

Sensible à la thématique, je suis donc partie sur une journée de congés, au Conseil Régional pour écouter, apprendre et tirer des leçons. J'ai écouté, regardé, lu, rencontré les partenaires et je pensais réellement que la déclinaison des actions pouvait être utile et importante pour les Albrans.

Vous pouvez regarder les projets sur le site du conseil régional et vous attardez sur

AGRICOBIO à Guines (page 7).


Les  chasseurs y verrront sans doute ce qu'un aménagement de territoire signifie, au quotidien et la réalité des tarifs pratiqués... Il faut avancer ensemble, certes, il faut travailler toujours et encore pour que chasse, rime enfin avec écolo. Nous qui oeuvrons sans cesse avec un budget à zéro en permanence, devrions sans nul doute nous intéresser de près à ce qu'il est possible de réaliser avec les deniers publics. Belle expérience, certes qui ne peut que nous inciter à inventorier nos territoires avec une précision plus accrue, sans oublier les spécificités. Nous devrions ouvrir un journal de bord et formaliser en détail les travaux effectués et recenser TOUTE la vie que nous observons.

 

Non, je ne m'aventure pas sur un terrain glissant. Les actions doivent être toujours publiées et utilisées pour démontrer que nous travaillons tous, bénévolement la plupart du temps, à rendre la terre plus belle. Formalisons réellement nos efforts.

 

Oui, je suis d'accord  Jean PILNIAK, conseiller Régional de la région Picardie et je vous livre son intervention du 4 février 2011 qui dénonce les28 millions d'euros que perçoivent les associations de protection de la nature au plan national.

 


Commission permanente
Vendredi 4 février 2011
Soutien au programme 2011 de l’Association Picardie Nature
Rapport N° 76-02- 1
Intervention de Jean Pilniak
Groupe « Envie de Picardie »
Une fois de plus, nous examinons ici un rapport éminemment politique voire scandaleux à l’égard des quelques chasseurs qui vous sont restés fidèles par conviction.
Je me demande même dans quelles limites l’octroi de ces subventions du Conseil Régional ne devrait pas passer par un appel d’offre en regard du code des marchés publics.
Vous m’aviez en effet déjà fait remarquer tout récemment à propos des jumelles, des appareils photo et des GPS que Picardie Nature était une association à qui vous déléguiez des missions. Si missions il y a, je m’étonne de cette absence d’appel d’offre.
Au passage, vous avez tous remarqué la subtilité de cette association, Picardie Nature, pour intégrer dans leur tableau le bénévolat valorisé pour une somme de 560.000 €. Si chaque association se faisait rembourser ses heures de bénévolat, le budget de la Région pourrait y passer !
Et lorsque l’on découvre dans le budget prévisionnel que 336 330 € sont consacrés à l’observation de la faune, nous pourrions presque croire qu’aujourd’hui la surveillance des oiseaux passe avant toutes les autres préoccupations humaines !
Là, où j’ai eu les cheveux qui se sont dressés sur la tête ; c’est lorsque j’ai découvert dans ce rapport que Picardie Nature pourrait être l’acteur principal aux côtés d’autres pôles de compétences tels que l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage en lien avec les fédérations de chasseurs.
Savez-vous M. le Président, qu’en guise de lien avec les fédérations de chasseurs, cette association, par ailleurs affiliée à France Nature Environnement, vient d’attaquer les arrêtés de fermeture de la chasse, au Conseil d’Etat, pour obtenir en France la réduction de, presque un mois, la période de chasse des oies.
Alors que beaucoup savent mais pour ceux qui l’ignorent, trop nombreuses en Hollande, plus de 110 000 oies se font massacrer ou gazer chaque année dans la plus grande indifférence de ces protecteurs à qui vous souhaitez attribuer une fois de plus 253 619 € !
- 2 -
Si cette somme devait servir à l’intérêt général je pourrais le comprendre mais lorsqu’elle est utilisée en intérêt catégoriel comme pour attaquer les chasseurs, je ne peux cautionner.
Avec 253 000 €, on pourrait bien faire d’autres actions comme…..aider à l’installation d’un internat au lycée agricole d’Abbeville, par exemple. Quand on me dit qu’à la Région ‘’y a plus de fric’’, je réponds ça dépend pour qui. Voilà pourquoi je dis que c’est un rapport éminemment politique.
Monsieur le Président, Picardie Nature ayant dû fournir les pièces comptables au Conseil Régional pour obtenir ces subventions, je vous saurais gré de nous faire parvenir leurs bilan et compte de résultat des trois dernières années afin que nous puissions nous assurer du financement sur leurs fonds propres de la somme des 57 129 € comme prévu dans le plan de financement prévisionnel.
Nous souhaiterions également obtenir le compte-rendu des Assemblées générales des trois dernières années.
Etant donnée l’absence de compléments d’informations, constatant le comportement de cette association vis-à-vis du monde de la chasse et estimant que cet argent peut-être utilisé à des fins plus sociales et urgentes, notre groupe votera contre ce rapport.
Je vous remercie,

 

Et pour finir, un article de la Voix du Nord qui justifie des dépenses auprès des lycéens.

La biodiversité expliquée aux lycéens de Giraux-Sannier par un universitaire parisien

mardi 11.01.2011, 05:05  - La Voix du Nord

 Nicolas Rabet a présenté la biodiversité aux élèves avant de débattre avec eux. Nicolas Rabet a présenté la biodiversité aux élèves avant de débattre avec eux.
|  CONFÉRENCE |

Ouvrir le lycée sur le monde extérieur : c'est l'objectif du conseil régional qui organise, ...

 

en partenariat avec l'Université de tous les savoirs, un cycle de 50 conférences étalées sur deux années scolaires. L'une d'entre elles, animée par Nicolas Rabet, maître de conférences à l'université Pierre-et-Marie-Curie (Paris), a eu lieu hier après-midi au lycée Giraux-Sannier.

« On cherche à faire entrer dans les lycées des universitaires de renom qui interviennent sur des questions d'actualité, de société... précise Dominique Rembotte, conseillère régionale et deuxième vice-présidente de la commission lycées. Ils ont un discours différent, une façon de penser plus complexe, ce qui permet aux lycéens d'élever leur niveau de connaissances. » Cinq classes de seconde, soit au total 150 élèves, ont assisté à la conférence. « Notre but est de leur offrir un maximum de rencontres,explique Maurice Balsam, documentaliste. Les élèves se sont préparés avec leurs enseignants. Cette conférence amorce aussi un travail sur la biodiversité, qui est au programme de seconde. Et qui sait, elle suscitera peut-être des vocations... »

« Support pédagogique »

Nicolas Rabet, enseignant-chercheur, travaille beaucoup sur l'évolution et la biodiversité. C'est ce thème qu'il a présenté hier aux élèves, avant de répondre à leurs questions. « Devant des lycéens, j'essaie de vulgariser, explique-t-il. Ils ne se rendent pas toujours compte de ce que sont notre vie, notre métier. On ne passe pas notre temps enfermés dans un labo, on fait aussi du terrain !

 » Le maître de conférences donne d'habitude des cours à des étudiants. Devant un public plus jeune, son travail est différent : « Je ne fais pas cours à la place du prof. Mon discours sert de support pédagogique, il permet d'aller plus loin et d'éclairer les cours. » Hier, les lycéens l'ont interrogé sur sa profession, sur la découverte de nouvelles espèces... mais aussi sur l'éventuelle disparition de l'espèce humaine.

Ils ont également réfléchi aux gestes qu'ils peuvent eux-mêmes accomplir au quotidien afin de préserver la biodiversité. •

CÉLINE RUDZ

Cinquante conférences sont programmées dans les lycées de la région au cours des années scolaires 2010-2011 et 2011-2012, pour un budget de 75 000 E.

 

Conclusion : rire ou pleurer, tenter de faire comprendre ce qu'est la biodiversité, déjà dans une commune alors que les citoyens se moquent éperdument de l'état de l'eau, encore plus de nos zones humides et aussi de la pollution de notre marais...

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 20:30

Alertés d'un côté par le conservatoire des sites en fin de semaine d'un dépôt sauvage sur les abords du marais, et en simultané, photo envoyée par le coordonnateur travaux, signalement du garde en plus, les Albrans déplorent encore une fois l'état de la rue Sénéchal et de la rue des baigneurs à Cuinchy.

 


L'équipe de bénévoles des Albrans consacre du temps régulièrement à remplir moultes sacs poubelles de détritus, de canettes et de poubelles éventrées. Une fois encore, nous déplorons le manque de civisme récurrent. Nous avons de gros problèmes pour restaurer nos zones humides et les valoriser. Nous n'acceptons pas que de tels faits soient notre quotidien.

Ne nous voilons pas la face. Le fait n'est pas nouveau. Les mares ne sont plus gelées mais toute sorte de bouteilles jonchent le fond des marais aux alentours. Reste à espèrer que les buveurs de biere soient un jour pris en flagrant délit.

Heureusement que nous travaillons sans relâche et que des citoyens respectueux de leur environnement  ou des instances sensibles à notre patrimoine aient l'esprit de communication.


chouchou-010.JPG

Pour information, les Albrans déposent plainte auprès de la gendarmerie de Auchy et informe l'ONCFS.

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 06:00

Les Albrans n'ont pas oublié la journée des zones humides, mais les préparatifs de la fête de l'eau et du salon de mai  ne permettent pas aux rares bénévoles de prévoir une action ce 2 février...

DSCN0925

Il faudra donc se contenter de réfléchir à ce qu'est une zone humide, à sa richesse...

2011 est l'année internationale des forêts, je vous suggère donc de raisonner en terme de "forêt et zone humide", tout simplement. Ca y est... L'opération se lance doucement sur tous les sites...

Nous avons la chance, chez les Albrans de vivre sur un marais boisé et doté d'une petite tourbière...

Les richesses de dame nature ne sont pas si loin, ici, tout près, nous avons une biodiversité remarquable. Avantages certains mais aussi menace. Entre 1900 et 2000, 90% des mares ont disparu... Nous prenons soin de notre marais, nous alertons, nous prévenons, mais rares sont les citoyens conscients de l'enjeu pour la planète.

 

Voici donc un peu de lecture pour appréhender le thème.

 

La convention de Ramsar sur les zones humides

 

Mais restons aujourd'hui sur le thème de l'eau.

 

Le groupe Mares propose des affiches pédagogiques fort intéressantes. Vous pourrez aussi télécharger des plaquettes de présentation.


Retenez déjà les dates des 4 et 5 juin... La fête des mares 2011 battra son plein.

 

Le conservatoire des sites organise des sorties. Visitez le site et découvrez les richesses de la région.


L'agence de l'eau Artois Picardie met ses dossiers à disposition du public. N'hésitez pas !!!

 

 

Une zone humide, c'est quoi ?


Selon le code de l’environnement, les zones humides sont des « terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année». (Art. L.211-1). Récemment, les critères de définition et de délimitation d’une zone humide ont été explicités afin de faciliter une appréciation partagée de ce qu’est une zone humide en vue de leur préservation par la réglementation. (articles L. 214-7-1 et R. 211-108).

 

Pour aller plus loin

Le Vice Président Amicale des Albrans travaille très vite. Je vous suggère de lire son blog pour découvrir cette journée internationale des zones humides.

 

Et pour finir, qui peut me dire ce qu'est un BLONGIOS ? J'attends vos commentaires...


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